Amazonie

Chien Blanc Galactique * a écrit:Merci Imix pour toutes ces précisions, mais tu as éveillé ma curiosité : quelle est ton activité là bas ? si j'ose demander ?

Tu peux oser demander, je suis venu en Amérique du sud pour découvrir l'amazonie, passioné de botanique que je suis.
Je me suis branché avec une association qui propose des voyages solidaires écotourisme en Equateur et comme cela ne me plaisait pas de venir juste 15 jours et rentrer en France (pas cool du tout niveau pollution avec l'avion), je suis rester pour être bénévole sur des projets de l'association d'abord en Equateur puis au Pérou depuis janvier.
Là j'ai bientôt terminé mon temps puisque je devrais être libre à partir de fin septembre.
Du coup, en 10 mois j'ai rencontré du monde, je me suis fait des amis dans la forêt et je pense rester encore quelques mois.
Iquitos est une ville bien connue pour le chamanisme. Je vais sans doute aller me retirer un mois ou deux faire une diète dans un centre dans la forêt, enfin proche de la forêt car elle a déjà bien été décimée autour d'Iquitos. Si c'est possible, je vais aussi rester dans un centre pour continuer de faire du bénévolat sur des projets agricoles encore quelques temps.
Et puis, j'ai une grande envie d'aller me perdre ensuite dans une communauté quichua rencontrée en Equateur, loin de tout, sans route, à 4 ou 5h de la piste d'atterissage du village le plus proche et à 3 ou 4 jours de marche de la 1ère ville accessible par route. Là c'est de la pure nature encore quasi intacte de pollution où tu peux te ballader et boire l'eau des rivières sans risque.
Pour comparer, Iquitos est une ville bien polluée par l'exploitation pétrolière et les coutumes locales qui consistent à faire des rivièves une grosse poubelle. Tout finit à l'eau, une vrai folie.

L'amazone, le plus grand fleuve du monde, je ne m'y suis jamais baigné car il récupère les déchets de l'exploitation du pétrole au nord du pays et les poubelles de tout les villages et de toutes les villes qu'il traverse. Comme tout marche à l'essence, au pétrole ici jusqu'à la production d'électricité, hormis quelques installations de panneaux solaires, je vous laisse imaginer la pollution. Je ne suis pas allé plus loin qu'Iquitos mais comme ensuite ça continue sur des milliers de km pour arriver jusqu'à l'océan atlantique, ça doit être une vraie folie à l'embouchure du fleuve. Quel gachi. Bon ce n'est pas pire que chez nous où je n'ai jamais osé me baigner dans la Seine ou la Garonne pour ne citer que les fleuves des villes où j'ai vécu. Mais ici, c'est encore plus fou de se retrouver avec la forêt à perte de vue et de savoir que l'eau est pourrie.
Voilà, en résumé, j'essaie de participer à des bonnes causes comme le projet de l'association qui est de promouvoir les soins par les plantes médicinales. Les connaissances ancestrales sont en perdition ici, les gens n'y croient plus beaucoup et sont à la recherche permanente de médicaments pour se soigner. Donc l'idée est de revaloriser les connaissances sur les plantes pour redonner l'autonomie aux villages perdus dans la forêt. L'idée est bien jolie, dans la réalisation, beaucoup de gaspillage, peu de résultats. Nous avons passé 50 jours sur plus de 800 km de rivières à rencontrer des villages qui ont une image bien négative des ong et associations humanitaires qui débarquent, tiennent de beaux discours, suscitent beaucoup d'espoir localement et ne reviennent jamais. C'est un peu ce qui se passe aussi avec ce projet qui virent à l'écotourisme. Du coup, je laisse la place et reprend ma liberté pour aider directement là où se passent des choses intéressantes comme un centre proche de Iquitos où un curandero s'investit beaucoup pour aider les autres.
De toutes façons, il ne faut pas se faire d'illusions, ils sont déjà tous à la recherche du modernisme. Même perdus au fin fond de la forêt ils rêvent d'électricité, de télévisions, d'ordinateurs sans réaliser tout ce que cela implique comme conséquence.
Au milieu de tout ça, j'essaie de les sensibiliser sur le problème des déchets, de la préservation de la forêt tellement fragile, de la civilisation occidentale et toute sa perversité. Au moins, ils peuvent s'interroger sur l'idée que des occidentaux rejettent complètement leur société responsable de la destruction de la planète.
Je me dis que de voir des occidentaux rêver d'une vie en harmonie totale avec la nature comme ils vivaient encore quelques dizaines d'années auparavant et dont certains sont encore très proches voir complètement, peut les faire réfléchir .
Je suis ici pour apprendre une vie simple, me remettre en cause, être en harmonie avec ma conscience, tout faire pour atteindre le 0 pollution même si c'est impossible. L'idée est de partager nos connaissances mutuelles pour améliorer les conditions de vie de chacun dans le respect total de la nature.
Enfin ça, ce sera donc en Equateur où j'ai un très bon contact et où je sais qu'ils seront très content de m'accueillir parmi eux. C'est plutôt moi qui ne sait pas encore bien quand je vais aller les rejoindre car ils m'attendent déjà les bras ouverts.
Tout reste à faire.
Je pourrais encore en dire beaucoup mais ça va finir par être un peu lourd, là.
Et puis là, il faut aussi que je pense à dormir un peu.

A plush les zamis et bisous

Merci Geoff !

Tu as choisi de vivre ton idéal et celui de beaucoup d'autres à fond, et franchement, c'est admirable !

Ce retour de balance, des occidentaux cherchant à se brancher à a nature, et de peuples premiers ne rêvant que de modernisme devrait faire réfléchir, des deux côtés.
Ici, on met des bâtons dans les roues à la cabanisation, au choix d'un autre style de vie, là bas on rêve d'ordis...

A ceux de là-bas, il faudrait leur faire voir des films de la misère des réserves indiennes, qui justement sont entre deux civilisations, mais sans qu'on leur donne les moyens d'être vraiment comme les "blancs".
Peut-être alors se diraient ils qu'il vaut mieux garder leur style de vie, et ne pas sombrer dans la misère d'un entre-deux-mondes ?

Et à ceux de la cabanisation, il faudrait peut-être leur suggérer que tourner complètement le dos à leur société, ça ne va pas non plus ?
Encore une fois, je fais référence aux réserves amérindiennes, où certains ont compris comment agir avec le gouvernement au moyen d'actes légaux pour retrouver une certaine autonomie, voire une meilleure image de soi...

L'un dans l'autre, le problème vient des nantis, qui ne veulent pas voir leur vache à lait prendre son indépendance....

Ya du pain sur la planche...

un lien pour la cabanisation et d'autres modes de vie : dans la rubrique évènements

Allez, une petite touche d'optimisme, les indigènes commencent à ouvrir les yeux sur ce qu'on leur apporte, enfin certains, et savent se battre parfois pour empêcher les compagnies pétrolières de leur pourrir leur environnement. En Equateur, des lois leur permettent d'être maître de leur territoire pour peu qu'ils arrivent à en avoir les actes de propriétés.

Je pense aussi revenir en France dans l'espoir de vivre de la même manière. Il manque seulement une terre dans un site pas trop pollué, que j'ai cherché quelques mois l'an dernier en vain. Ca a bien failli mais un Suisse est passé par là avant. Alors si certains sont intéressés, qu'on se le dise. Et sinon, je repartirais ailleurs, là où on peut encore choisir son mode de vie.

Et tu as complètement raison, il ne s'agit pas de rejeter la société en bloc, mais seulement la pollution incontrolée et surtout de sortir de cette sacrée société de consommation à tout prix.

Si tu savais combien ton expérience me parle, Geoff!

J'ai vécu qq mois en République dominicaine (j'étais instit' dans une école française) et j'ai vu la face b de la carte postale, claro que si!!

Méfions nous de notre "occidentalocentrisme", et du "mythe du bon sauvage" comme disait l'autre, quelle attitude aurions nous si nous étions "eux"... méfions nous du jugement hatif et de la paille dans l'oeil du voisin.

Quand j'entends les discours du genre "les Indiens et les Chinois sont en passe de devenir les plus gros pollueurs de la planète", celà me fait bondir parceque celà permet de se défausser de sa propre responsabilité! Et si nous commencions par arrêter de piller l'Afrique ou de rejeter nos déchets nucléaires dans son desert Nigérien, pour ne prendre que 2 exemples des plus flagrands...

Ce que je veux dire c'est qu'il est évident qu'il y a des gens qui aspirent à un peu plus de confort (ne serait ce que l'electricité...et pas forcément nucléaire!) et c'est leur droit le plus respectable!
Comment pouvons nous juger, nous qui avons TOUT! (Quant à être...)

Après tout est question de dosage et d'équilibre, bien sûr, l'image de la balance est très simple mais très efficace et juste: que notre côté se déleste de son superflu pour que de l'autre puisse être dans la vie et non plus la survie, en acquierant le b-a-ba des necessités (eau potable, electricité,logements décents, autosuffisance alimentaire...).

Nos deux "côtés" ne sont bien qu'une seule et même humanité interdépendante et interactive...
IN LAK'ECH!

Nos deux "côtés" ne sont bien qu'une seule et même humanité interdépendante et interactive...

j'écrivais
la même chose
avec d'autres mots
au même moment
dans l'autre sujet !

aujourd'hui, guerrier jaune cosmique, c'est un bon jour pour se lever ! ? ou s'é-lever ?

ladom a écrit:. méfions nous du jugement hatif et de la paille dans l'oeil du voisin.

Tout à fait d'accord
j'essaie même de ne pas juger du tout, même si parfois, c'est mission impossible
j'essaie avant tout de me changer et c'est déjà un boulot énorme et le contact avec les indigènes m'aide dans ce travail

le jour où on arrêtera déjà de saccager la France, ce sera déjà de la balle
je ne dis pas par là qu'il faut continuer de saccager aussi le reste de la planète, point du tout, évidement
j'ai appris beaucoup sur mon pays et comment il est détruit par son agriculture en regardant des vidéos de Claude Bourguignon.

http://deconstruire.babylone.over-blog.org/article-10371670.html à voir absolument pour ceux qui ne connaissent pas.

Du nouveau sur l'ancien en Amazonie : un mode de vie idéal ?

L'Amazonie primitive abritait des civilisations complexes et bien organisées
RIO DE JANEIRO (AFP) - 12/09/2008 11h55

Avant l'arrivée des Européens au 16e siècle, l'Amazonie n'était pas un grand territoire vierge peuplé de quelques Indiens primitifs mais abritait des sociétés complexes et bien organisées au sein de "villes" comparables à certaines cités-Etats de la Grèce antique, selon des chercheurs américains et brésiliens.

"Aux 16e et 17e siècles, les conquistadors n'ont pas trouvé quelques Indiens isolés vivant uniquement de chasse et de pêche mais des populations importantes déjà sédentaires qui plantaient et avaient mis au point des systèmes sophistiqués de barrages. Cela détruit le mythe d'une Amazonie primitive totalement vierge", a déclaré à l'AFP Bruna Franchetto du Musée national de Rio de Janeiro.

Cette linguiste brésilienne a collaboré avec deux anthropologues - l'Américain Michael Heckenberger de l'Université de Floride et le Brésilien Carlos Fausto du Musée national de Rio - à des fouilles archéologiques dans le Brésil central qui ont montré que, de 1200 à 1600 après Jésus-Christ, des civilisations "urbaines" étaient implantées dans la région du Haut Xingu.

Le compte-rendu des ces recherches est paru récemment dans la revue américaine "Science".

"Parler d'urbanisme en Amazonie a un caractère provocateur", reconnaît Mme Franchetto, mais selon elle, les villages n'étaient pas "perdus dans la forêt mais bien planifiés et reliés entre eux par un réseau de routes".

"De 50 à 100.000 personnes vivaient dans la seule région du Haut Xingu", d'une superficie de 30.000 Km2, a-t-elle précisé.

Les recherches sur les sites archéologiques où vivent aujourd'hui les Indiens Kuikuro ont commencé dans les années 90 et avaient déjà fait l'objet d'un article en 2003 dans Science

La carte de ces villes pré-colombiennes du Haut Xingu, aujourd'hui recouvertes de végétation, a été élaborée à partir de vestiges archéologiques, d'images satellitaires et de la technologie GPS. Les chercheurs ont aussi reçu l'aide fondamentale des Kuikuros pour identifier les lieux ancestraux

L'occupation de la terre était systématique et se faisait selon des principes astronomiques, écologiques et culturels. Les Indiens utilisaient notamment les périodes de solstice pour construire leurs routes.

Les villes - où vivaient jusqu'à 2.500 indigènes - étaient indépendantes politiquement mais liées géographiquement et socialement, pour les cérémonies religieuses notamment. Elles étaient protégées par des murs en bois de plus de 2 Km de long. Les indiens vivaient dans de grandes huttes collectives en paille. Actuellement les villages Kuikuro gardent ce modèle mais les Indiens y sont beaucoup moins nombreux.

La production des Indiens était centrée sur la culture du manioc avec d'autres cultures annexes telles que celle du "péqui", un fruit brésilien.

"Les Indiens du Xingu connaissent encore aujourd'hui, plus de 20 variétés de manioc", a souligné Mme Franchetto.

Autour des villages, les chercheurs ont trouvé des vestiges de barrages utilisés pour emprisonner poissons et tortues.

Les chercheurs espèrent que les résultats de leur étude pourront contribuer à l'élaboration d'un modèle de développement moins dévastateur pour l'Amazonie. "Le modèle idéal n'est sûrement pas la monoculture du soja", a souligné Carlos Fausto.

Sur les 190 millions d'habitants du Brésil, subsistent moins de 500.000 Indiens vivant dans des réserves, selon la Fondation nationale de l'Indien (FUNAI).

Hola,
Je n'ai pas souvent l'occasion de venir sur le forum, surtout ces derniers mois. Je tombe donc bien.
Merci pour ces informations tout á fait intéressantes.

contente que ce soit arrivé jusqu'à toi, Geoff !
Tu en es où ?

Parti fin juin de Iquitos, j'y reviens tout juste après presque 3 mois de tourisme au Pérou et un peu en Equateur.
Ce coup-ci, je ne vais pas rester en ville, librede mon engagement associatif, je vais aller passer quelques temps proche ou dans la forêt.
Mon idée est aussi de me mettre en diète pour tester certaines plantes pouvant m'aider à progresser un peu dans ma quête spirituelle.
La spécialité locale est bien sûr l'ayahuasca mais il y en a bien d'autre. Je vais voir en fonction de ce que j'apprends un peu plus précisément de tout cela et des rencontres locales.
Voilà, c'est ouvert.

chau

C'est courageux !!!
Fais bien attention à qui tu t'adresses, il y a des marchands de paradis opportunistes voire véreux, et aussi, fais bien attention à toi !
(c'est la mama qui koze, je peux pas m'en empêcher ! )

Tu as bien raison, il ne faut pas mettre les pieds n'importe où.
Merci, je fais bien attention, claro, toujours en essayant de ne pas être non plus parano, aussi.
Bizzzzzzzzz

salut !!

Imix si tu es là avec quelle association es-tu partie en Equateur ?

et quelle surprise quand j'ai découvert que Ladom avait été instit en république dominicaine ; ici à st laurent il y a plein de dominicains ; d'ailleurs un copain s'est marié avec une qui attend un enfant (en espérant que l'amour est bien là car beaucoup d'entre eux sont pauvres )
ladom peux-tu me parler de ton expérience ?

claudine je n'ai pas vu dans quel sujet tu avais fait les mises à jour ; c'est dans blablakin mais où ? décidément je n'arrive pas à quitter le site alors que je devrais réviser ; bref ne culpabilisons pas car je découvre de nouvelles choses sur les gens de ce forum ! qu'ils sont cachotiers alors !

Respire, petit dragon pressé !!!

des fois, de prendre 5 secondes de plus pour lire un truc, posément, peut te faire gagner des minutes ? non ?
Comme tu le sais sans doute déjà, entre temps, la mise à jour est faite.
Et à part le tutoriel vidéo, les autres sont la plupart du temps dans "trucs techniques"...
Comme je l'ai déjà écrit dans "étrangement actuel", où j'ai même mis les liens !!!! (les mots en bleu soulignés)

Chien Blanc Galactique * a écrit:Fais bien attention à qui tu t'adresses, il y a des marchands de paradis opportunistes voire véreux, et aussi, fais bien attention à toi !

Ben après coup, je ne pense pas être mal tombé ou avoir fait de mauvaises rencontres de ce coté là mais l'expérience n'a pas non plus été probante, même plutôt difficile, j'en ai pris 6 fois avec deux chamans différents. Maintenant, j'oublie un peu tout ça. Je viens de me faire un ulcère à l'estomac et le chaman qui m'a soigné avec des plantes m'a dit de ne plus prendre d'ayahuasca, enfin pendant 3 ans, et je n'avais déjà plus vraiment envie.

Dragon rouge Galactique * a écrit:Imix si tu es là avec quelle association es-tu partie en Equateur ?

C'est Arutam

Ça a l'air drôlement bien, Arutam !!!
Je viens de lire leur page sur le néochamanisme, très sympa !
Merci Imix !

voilà je suis démasquée ; c'est avec cette asso que je pars ! c'est cool : je vais pouvoir poser des questions à mon "frère" de tzolkin ..moi qui m'inquiétais de partir dans l'inconnu me voilà rassurée

pleines de douces pensées pour vous tous !!!!

tu pars comme quoi, avec cette asso ?

Alors si vous aimez les images, en voilà quelques unes

Je commence par des libellules que je trouve bien passionnantes. Bien sûr, elles sont toutes d'Amazonie entre Equateur et Pérou.

Et puis d'autres insectes...

Les fourmis
Une espèce minuscule


d'autres en groupe agglutinées sur un tronc d'arbre


celles-ci sortent en masse une ou deux fois par an pour créer des nouvelles colonies




Une conga, dont la piqûre est très douloureuse


et d'autres encore qui bossent

des araignées






des termites

le nid


la colonne

des sauterelles

une géante


une colorée


une mini riquiqui


et une toute verte

des abeilles ou guêpes

minuscules


un peu plus grandes et inoffensives



encore un peu plus grande


et une grosse guêpe qui peut faire mal


et une dernière, je sais pas vraiment ce que c'est

pour finir, un série en vrac

une manta blanca très désagréable car elle pique sans faire de bouton mais pas moyen d'être tranquille quand elle est là


le fameux moustique, là en train de me piquer
qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour avoir des photos


et d'autres dont je ne sais rien
















un mille pattes


une larve de papillon de nuit très spécial qui se protège dans une carapace et qui peut sortir à volonté d'un coté ou de l'autre et prolifère facilement dans les maisons en pendouillant de partout


un grillon-taupe qui porte bien son nom


une cigale


et un horrible cucaracha, ou grosse blatte qui prolifère dans les cuisines non entretenues avec assiduité

Sur ce, je pars quelques jours dans la selva,
à bientôt